
EMPOISONNEMENT Je me rêve un cœur dur et clair, rempart ultime Au dard planté jadis par l’ombre mâle en mon Trésor de chair, frustrant la pointe du démon, Comme un vil clou se heurte au diamant sublime. Dénué d’un éclat conjurateur, je bois Sans remords à me rendre, absent du moindre spasme, Plus neutre, plus égal, plus effacé qu’un phasme N’ayant plus d’autre fin...