Le Cactus

L


Ton épiderme antipathique,
Cactus de pointes recouvert,
À la chair tendre ayant souffert
Semble un écrin prophylactique.

Ton être oasis, au cœur plein
D’un sang laiteux, montre peau dure
Pour éloigner de sa verdure
Les vampirismes du vilain.

Et l’écorché que la soif ride,
Jouet d’un ciel cruel, aride,
Ne peignant d’ombre que vautour,

Trouve en semblable solitaire,
Farouchement gorgé d’amour,
Remède au monde qui l’altère.


À propos de l'auteur

Julien Albessard

Misanthrope humaniste, atrabilaire joyeux, rêveur rationnel, insulaire sociable et enthousiaste résigné, comme tout le monde, je ne suis comme personne.

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