Guide, déesse d’émeraude,
Quand me déborde le brouillard
Et que l’incertitude rôde,
Mon cœur perdu d’un seul regard.
Berce-moi d’ondes délicates ;
Laisse les vagues de ta voix
Rêveuse enivrer les eaux plates
De solitude que je bois.
Dissipe et coule ma détresse !
Il suffira d’une caresse
Pour me conduire au grand frisson
Du naufragé ceint de nuages
À qui se rouvre un horizon
Clair en promesses de voyages.
Vénus Malouine
V